Taxe carbone : un nouvel impôt pour les pauvres
31
août
2009
« Je n’accepterai pas de hausses des impôts et des taxes qui réduiraient le pouvoir d’achat des Français. Car notre objectif, c’est de leur rendre du pouvoir d’achat et non de leur en prendre. »
Qui a fait cette promesse il y a quelques mois ? Nicolas Sarkozy bien sûr !
Promesse passée à la trappe, avec la création d’une « taxe carbone » pesant sur les ménages, qui sera inscrite dans la loi de finances 2010. Le taux de cette taxe devrait se situer dans une fourchette de 14 à 20 euros par tonne de CO2 émise, selon la secrétaire d’État à l’Écologie et vernonnaise d'adoption, Chantal Jouanno. Ce qui porterait le poids de cet impôt vert à 300 euros par foyer et par an.
Les défenseurs de cette taxe clament haut et fort qu'elle a été lancée pour stimuler les français à faire des économies d'énergies.
Mais comment consommer moins d'essence quand on habite à Saint André ou Jumelles et que l'on doit aller travailler à Evreux ou à Dreux ? Y-a t-il une alternative ? Et pareil dès que l'on veut aller faire ses courses ou aller voir son médecin !
Ce nouvel impôt, puisqu'il faut appeler un chat un chat, va toucher d'abord les classes populaires et les populations rurales. Pourquoi dit-on cela ?
L'objectif de taxer les familles selon leur consommation énergétique a pour but d'inciter ces familles à investir dans des voitures plus propres et à mieux isoler leurs logements. Et c'est bien le terme "investir" qui pose problème !
Comment changer de voitures quand on a déjà du mal à faire entretenir la sienne ? Surtout que ces voitures propres sont en général de grosses cylindrées (berlines et autres) donc très chères à l'achat.
Comment financer de lourds travux d'isolation pour des familles qui sont déjà coincées financièrement ? Et que faire pour réduire sa facture fioul quand on est en chauffage collectif ?
Evidemment, ceux qui ont déjà fait ces travaux dans leurs maisons ou leurs résidences secondaires et qui roulent avec des voitures hybrides (genre Prius) seront avantagés.
Le blabla du gouvernement sur la redistribution des 2 milliards d'euros annuels de cette taxe en faveur des plus pauvres n'engage que ceux qui y croit. Tous les fiscalistes intérrogés depuis des semaines sur le sujet s'arrachent les cheveux pour trouver un système qui permettrait de redistribuer ces prélèvements : la tâche est impossible !
Après le dimanche qui va devenir un jour de travail comme les autres, après la hausse spectaculaire des tarfis EDF validée par le gouvernement, après la suppression de milliers de postes d'enseignants et de fonctionnaires qui va dégrader le niveau des services publics de proximité, l'Etat lance un nouvel impôt qui pèsera lourd sur le revenu des ménages modestes.
La droite s'assume et veut faire payer aux salariés et à leurs familles les conséquences des spéculations hasardeuses s'une caste de riches. Ce qu'on appelle une politique de classe.
Si on veut réellement réduire la consommation énergétique de la France, il n'est pas besoin de nouvel impôt !
Développer la recherche sur les moteurs automobiles économes, réduire le trafic routier en développant le ferroutage et le transport fluvial, relocaliser les productions qui peuvent être faites en France, investir de l'argent dans la rénovation des parcs publics de logement,... voilà quelques pistes proposées par les communistes lors de leur université d'été à Vieux-Boucau, dans les Landes, ce week-end.
Au moins, les journalistes parisiens ont sagement appliquées les consignes de Sarkozy en terme de réduction de l'utilisation de la voiture car il n'y en avait pas beaucoup lors de cette université d'été ! Ou bien s'est une conséquence des compressions d'effectifs chez eux aussi : La Rochelle, c'est quand même moins loin !
Qui a fait cette promesse il y a quelques mois ? Nicolas Sarkozy bien sûr !
Promesse passée à la trappe, avec la création d’une « taxe carbone » pesant sur les ménages, qui sera inscrite dans la loi de finances 2010. Le taux de cette taxe devrait se situer dans une fourchette de 14 à 20 euros par tonne de CO2 émise, selon la secrétaire d’État à l’Écologie et vernonnaise d'adoption, Chantal Jouanno. Ce qui porterait le poids de cet impôt vert à 300 euros par foyer et par an.
Les défenseurs de cette taxe clament haut et fort qu'elle a été lancée pour stimuler les français à faire des économies d'énergies.
Mais comment consommer moins d'essence quand on habite à Saint André ou Jumelles et que l'on doit aller travailler à Evreux ou à Dreux ? Y-a t-il une alternative ? Et pareil dès que l'on veut aller faire ses courses ou aller voir son médecin !
Ce nouvel impôt, puisqu'il faut appeler un chat un chat, va toucher d'abord les classes populaires et les populations rurales. Pourquoi dit-on cela ?
L'objectif de taxer les familles selon leur consommation énergétique a pour but d'inciter ces familles à investir dans des voitures plus propres et à mieux isoler leurs logements. Et c'est bien le terme "investir" qui pose problème !
Comment changer de voitures quand on a déjà du mal à faire entretenir la sienne ? Surtout que ces voitures propres sont en général de grosses cylindrées (berlines et autres) donc très chères à l'achat.
Comment financer de lourds travux d'isolation pour des familles qui sont déjà coincées financièrement ? Et que faire pour réduire sa facture fioul quand on est en chauffage collectif ?
Evidemment, ceux qui ont déjà fait ces travaux dans leurs maisons ou leurs résidences secondaires et qui roulent avec des voitures hybrides (genre Prius) seront avantagés.
Le blabla du gouvernement sur la redistribution des 2 milliards d'euros annuels de cette taxe en faveur des plus pauvres n'engage que ceux qui y croit. Tous les fiscalistes intérrogés depuis des semaines sur le sujet s'arrachent les cheveux pour trouver un système qui permettrait de redistribuer ces prélèvements : la tâche est impossible !
Après le dimanche qui va devenir un jour de travail comme les autres, après la hausse spectaculaire des tarfis EDF validée par le gouvernement, après la suppression de milliers de postes d'enseignants et de fonctionnaires qui va dégrader le niveau des services publics de proximité, l'Etat lance un nouvel impôt qui pèsera lourd sur le revenu des ménages modestes.
La droite s'assume et veut faire payer aux salariés et à leurs familles les conséquences des spéculations hasardeuses s'une caste de riches. Ce qu'on appelle une politique de classe.
Si on veut réellement réduire la consommation énergétique de la France, il n'est pas besoin de nouvel impôt !
Développer la recherche sur les moteurs automobiles économes, réduire le trafic routier en développant le ferroutage et le transport fluvial, relocaliser les productions qui peuvent être faites en France, investir de l'argent dans la rénovation des parcs publics de logement,... voilà quelques pistes proposées par les communistes lors de leur université d'été à Vieux-Boucau, dans les Landes, ce week-end.
Au moins, les journalistes parisiens ont sagement appliquées les consignes de Sarkozy en terme de réduction de l'utilisation de la voiture car il n'y en avait pas beaucoup lors de cette université d'été ! Ou bien s'est une conséquence des compressions d'effectifs chez eux aussi : La Rochelle, c'est quand même moins loin !
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commentaires