Les sénateurs communistes coulent une loi gouvernementale !
15
déc.
2009
Ah ! Ah ! Ah ! Qui a dit qu'il ne se passait rien au Sénat ?
Hier, les sénateurs communistes et républicains ont proposé au vote un amendement pour rejeter le projet gouvernemental de redécoupage des circonscriptions électorales. Et, ô surprise ! L'amendement a été voté ! La loi a été repoussée. Trop forts les sénateurs communistes !
Décidément, à force de prendre les élus du peuple pour des cons, le gouvernement et ses élus ne font plus très attention à leurs actes durant les séances de vote. Déjà il y a quelques mois, les députés de gauche s'étaient retrouvés en surnombre dans l'hémicyle.
Hier, le gouvernement présentait pour la deuxième lecture une loi validant le redécoupage des circonscriptions électorales effectué par le ministre de l'intérieur. Cette loi est très critiquée à gauche car il s'agit d'un véritable charcutage électoral qui permet de créer de véritables ilôts électoraux de droite. Une quarantaine de circonscriptions redéfinies sur mesure assureraient la victoire éternelle à la droite.
Les sénateurs communistes ont donc présentés un amendement pour rejeter cette loi.
Sous la présidence de la socialiste Catherine Tasca, c'est Josiane Mathon-Poinat qui défend l'amendement n°24 des sénateurs du groupe CRC-SPG (Communistes, républicains et Parti de Gauche).
Le vote a lieu. Sachant l'amendement communiste adopté, la droite et le gouvernement tentent de cacher leur échec. un argument est trouvé : un sénateur UMP s'est trompé dans son vote.
L'opposition de gauche tient bon. Le vote est validé. La loi est rejetée.
167 sénateurs ont voté cet amendement. 156 ont voté contre.
A la question de savoir à quoi ça sert d'avoir des sénateurs communistes, voilà une réponse !
Ce n'est pas la seule réponse mais celle-ci ennuie sérieusement l'Elysée. Par le ridicule de la situation, en premier, mais aussi parce que la loi va devoir retourner à l'Assemblée nationale, y être rediscutée et revotée, avant de revenir au Sénat, pour... y être rediscutée et revotée !
Décidément, même en costume-cravate, un communiste reste un communiste et ne peut s'empêcher de mettre des bâtons dans les roues de la droite !
Hier, les sénateurs communistes et républicains ont proposé au vote un amendement pour rejeter le projet gouvernemental de redécoupage des circonscriptions électorales. Et, ô surprise ! L'amendement a été voté ! La loi a été repoussée. Trop forts les sénateurs communistes !
Décidément, à force de prendre les élus du peuple pour des cons, le gouvernement et ses élus ne font plus très attention à leurs actes durant les séances de vote. Déjà il y a quelques mois, les députés de gauche s'étaient retrouvés en surnombre dans l'hémicyle.
Hier, le gouvernement présentait pour la deuxième lecture une loi validant le redécoupage des circonscriptions électorales effectué par le ministre de l'intérieur. Cette loi est très critiquée à gauche car il s'agit d'un véritable charcutage électoral qui permet de créer de véritables ilôts électoraux de droite. Une quarantaine de circonscriptions redéfinies sur mesure assureraient la victoire éternelle à la droite.
Les sénateurs communistes ont donc présentés un amendement pour rejeter cette loi.
Sous la présidence de la socialiste Catherine Tasca, c'est Josiane Mathon-Poinat qui défend l'amendement n°24 des sénateurs du groupe CRC-SPG (Communistes, républicains et Parti de Gauche).
Le vote a lieu. Sachant l'amendement communiste adopté, la droite et le gouvernement tentent de cacher leur échec. un argument est trouvé : un sénateur UMP s'est trompé dans son vote.
L'opposition de gauche tient bon. Le vote est validé. La loi est rejetée.
167 sénateurs ont voté cet amendement. 156 ont voté contre.
A la question de savoir à quoi ça sert d'avoir des sénateurs communistes, voilà une réponse !
Ce n'est pas la seule réponse mais celle-ci ennuie sérieusement l'Elysée. Par le ridicule de la situation, en premier, mais aussi parce que la loi va devoir retourner à l'Assemblée nationale, y être rediscutée et revotée, avant de revenir au Sénat, pour... y être rediscutée et revotée !
Décidément, même en costume-cravate, un communiste reste un communiste et ne peut s'empêcher de mettre des bâtons dans les roues de la droite !
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