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Andrée OGER, conseillère départementale communiste de l'Eure Andrée OGER est maire honoraire de Croth, conseillère départementale de Saint André de l'Eure et chevalier de la Légion d'Honneur.

Un rom ça va, c'est quand y-en a plusieurs...

Solidaire

Plus fort que Hortefeux, Manuel Valls multiplie les destructions de camps roms. A quand les dealers ?

L'ennemi public numéro un en France est une communauté. Il s'agit des roms.

Ce n'est pas dit officiellement ; c'est même démenti par le ministre de l'intérieur.

Pourtant, la multiplication jours après jours des destructions de camps roms donne l'impression qu'il s'agit d'une urgence, à défaut d'être une priorité.

C'est à ce point une urgence que les autorités ne prévoient aucunes solutions de repli pour ces familles dont on détruit les campements. Si beaucoup de ces camps sont effectivement insalubres, ils le sont depuis des mois sans que cela n'ai entrainé de réaction des autorités françaises jusque là.

Du jour au lendemain, la destruction de ces camps deviendrait vitale au point que l'on ne prenne pas de disposition pour organiser AVANT le relogement de ces personnes !

En détruisant les camps, pense t-on réellement faire disparaître les raisons de leur existence ? Ou bien, comme nous le croyons, s'agit-il avant tout de communication pour faire croire que le gouvernement agit contre une communauté rejetée de tous ?

Qu'ils viennent de Roumanie ou de Bulgarie, ou encore de Hongrie, les roms viennent sous la pression de la misère, de pays où ils sont rejetés, méprisés, voire socialement exclus. Qui ne fuirait pas dans ces conditions ?

Au lieu de chercher à influencer ces pays afin qu'ils trouvent une place à leurs minorités roms, ce qui serait certainement plus constructif que de donner des instructeurs ou des armes aux islamistes syriens, les gouvernements français successifs mènent une politique d'isolement qui ne fait qu'accroître les difficultés de ces familles.

Avec Sarkozy et Hortefeux, les roms perdaient la possibilité de travailler légalement en France. En clair, ceux qui arrivent ne sont pas renvoyés mais on leur a retiré toute possibilité de s'intégrer professionnellement en France !

Avec Hollande et Valls, on s'oriente vers une réautorisation du droit au travail pour les roms. Par contre, ils n'ont plus le droit de survivre dans les seuls logements qu'on leur laissait occuper jusque là ! Cherchez l'erreur !

Alors que les inquiétudes montent à Marseille autour de la multiplication des règlements de compte entre bandes rivales et alors que le ciel s'assombrit sur l'emploi, ce sont les chasses aux roms du ministre Valls qui occupent les actualités. Cela ressemble beaucoup à une volonté de donner aux français un bouc-émissaire à montrer du doigt !?

Et après Hortefeux et ses auvergnats arabes, on s'attend presque à voir un jour prochain Manuel Valls déclarer que "un rom, ça va. C'est quand y-en a plusieurs qu'il y a des problèmes" !

Pauvre Valls qui a raté le coche du gouvernement Fillon, à l'image de Besson ! Le voilà tenu de jouer la carte "droite dure" du gouvernement Ayrault.

Pour tous ceux qui ont la dignité humaine à coeur et qui savent analyser au delà des différences, à gauche notamment, les images sans cesse répétées de policiers chassant hommes, femmes et enfants de leurs taudis au petit matin, cela rappelle de biens tristes époques de notre histoire.

Si la gauche a une conscience. Il est temps qu'elle se réveille !

Solidaire


Et pour compléter, voici ce que dit José Fort, fils de républicain espagnol et journaliste à l'Huma, de Manuel Valls.

C'est pas non plus piqué des hannetons !

" Manuel Carlos Valls, ministre français de l’Intérieur, a-t-il oublié ses origines ?

Son père Xavier, artiste peintre catalan, avait obtenu une bourse de la France avant de s’installer à Paris en 1949. Il venait rejoindre les dizaines et dizaines de milliers de républicains espagnols ayant trouvé l’accueil solidaire du peuple de France, pas des autorités parisiennes qui, quelques années auparavant, avaient traité comme des chiens 500.000 réfugiés fuyant la dictature franquiste.

En 2012, Valls, celui que la France a nourri et éduqué, se comporte comme le ministre de l’Intérieur qui en février 1939 parquait les républicains espagnols dans les camps de concentration d’Argeles et d’ailleurs.

Les enfants des républicains espagnols ont honte de l’un d’entre eux."

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