Municipales : Jean-Paul Lecoq veut jouer les trouble-fête au Havre
Nous reprenons ici un court article du Figaro (et oui !) sur la campagne des municipales au Havre et le candidat communiste Jean-Paul LECOQ dont les chances de victoire sont réelles.
Espérons que les Havrais n'oublieront pas le bilan social désastreux d’Édouard PHILIPPE, autant sur la casse du Code du Travail que sur la réforme des retraites, aujourd'hui en pause mais pas abandonnée ! Espérons qu'ils pensent également aux cadeaux de ce gouvernement aux grandes fortunes françaises, avec le refus de s'appuyer sur l'ISF pour financer les dépenses publiques liées à la crise sanitaire et à ses conséquences économiques ! Et espérons que les électeurs ne tomberont pas dans le panneau du discours satisfait de ce gouvernement et d'Emmanuel MACRON sur leur gestion de la crise du COVID19 quand tout indique qu'il s'agit d'un énorme fiasco : refus de répondre aux alertes des personnels hospitaliers depuis 2 ans sur le manque de moyens matériels et humains, absence de masques, gants et blouses durant des mois, politique d'indépendance nationale abandonnée sur la santé et les médicaments,.... !
Et ne comptons pas, au Havre comme ailleurs, sur la droite française, dont sont issus Édouard PHILIPPE ou Bruno LEMAIRE, pour inverser les choix politiques actuels !
Redresser la France et renouer avec une société de solidarité et de progrès, pacifiée, c'est changer radicalement de ligne politique, rompre avec l'orientation libérale de ces 35 dernières années pour prendre la voix d'une France sociale, solidaire et orientée vers la construction d'une économie durable, respectueuse de l'environnement, des salariés et répondant aux besoins des Français.
Solidaire
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Le député communiste est arrivé deuxième au premier tour des municipales derrière Édouard Philippe.
Envoyé spécial au Havre
Un billet de 10 euros tombe par terre. Jean-Paul Lecoq le ramasse, et le rend à son propriétaire. «Si je suis maire, l’argent poussera de terre!», lui lance le candidat, jamais avare de bon mot. Visière vissée sur le front plutôt qu’un masque - «pour qu’on me reconnaisse» - et mains dans les poches - «pour éviter le réflexe de serrer les mains» - le communiste échange avec les soignants qui manifestent ce mardi devant l’hôpital Jacques Monod. Une banale journée de campagne à l’ère du Covid-19 pour le député, qualifié au second tour après être arrivé deuxième au premier (35,87 %).
Au Havre, la campagne s’est pourtant accélérée mardi avec le retour dans le match d’Édouard Philippe, acté par un entretien au quotidien régional Paris Normandie. Arrivé en tête au premier tour (43,59 %), le premier ministre avait mis de côté sa bataille électorale pour se concentrer sur la crise sanitaire. L’ex-maire du Havre est désormais de retour.