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Andrée OGER, conseillère départementale communiste de l'Eure Andrée OGER est maire honoraire de Croth, conseillère départementale de Saint André de l'Eure et chevalier de la Légion d'Honneur.

Fabien ROUSSEL, seul candidat qui veut s'attaquer à la fraude fiscale

Solidaire

publié le mardi 15 juin 2021 à 11h57

Le candidat PCF à la présidentielle Fabien Roussel a proposé mardi de créer une "peine de prison ferme", sans possibilité de "négocier des amendes", pour les dirigeants d'entreprises coupables de fraude et d'évasion fiscales.

S'il était élu, le dirigeant communiste, qui a contraint l'homme d'affaires Bernard Arnault, actionnaire majoritaire du groupe de luxe LVMH, à publier les comptes de sa holding Groupe Arnault en l'assignant en justice en 2019, ferait de cette lutte "un combat prioritaire avec au bout du compte la prison pour ceux qui frauderont", alors que les gouvernements successifs "ont fait le choix de négocier des amendes", a-t-il dénoncé sur LCI.

Bernard Arnault devrait-il être derrière les barreaux ? "Si un PDG, un grand patron, quel qu'il soit, était convaincu de fraude, d'optimisation fiscale, il doit passer par la case prison", a répondu le secrétaire national du PCF.

Il a indiqué qu'il nommerait le sénateur du Nord Eric Bocquet, vice-président de la commission des Finances du Sénat, comme "ministre chargé de la lutte contre la fraude et l'évasion fiscales".

Citant la fourchette d'estimation de 80 à 100 milliards d'euros annuels de manque à gagner pour le budget français avancée par le syndicat Solidaires Finances Publiques, il a expliqué qu'il utiliserait ce montant pour "les hôpitaux, l'école, la jeunesse, la santé".

Outre des sanctions fiscales, les auteurs de fraude fiscale risquent 500.000 euros d'amende et cinq ans d'emprisonnement, et jusqu'à trois millions d'euros d'amende et sept ans d'emprisonnement si les faits ont été commis en bande organisée.

A moins d'un an de la présidentielle, Fabien Roussel a dit "craindre" l'abstention, et a exhorté "les catégories populaires" à voter, à "envahir les urnes et se faire respecter", quand assurément selon lui "pas une voix ne va manquer chez les riches" pour "défendre le candidat Macron".

Il a critiqué "le poids des sondages sur le choix des électeurs" et le fait que "quelque part" ces études leur disent: "ça ne sert à rien d'aller voter, le résultat on le connaît". 

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Quand on voit les sommes colossales qui échappent chaque année au fisc via la fraude des plus riches et des grosses entreprises, on peut regarder le débat actuel sur une réforme des retraites d'un autre œil !

Depuis les années 80 et la conversion du Parti socialiste au libéralisme, quasiment toutes les politiques gouvernementales ont été menées avec des grands discours sur "l'amélioration de la compétitivité du travail" ou "la réduction de la dette de l'Etat".

Après 35 ans de libéralisme, où en est-on ? Les entreprises continuent de délocaliser les emplois et l'Etat est toujours soit-disant endetté ! Par contre, les grandes richesses s'accumulent en haut de l'échiquier et l'Etat continue d'être généreux avec les entreprises (Crédit d'Impôts Recherche, Crédits d'Impôts Compétitivité Emploi,...) sans aucune contrepartie concrète !

Plutôt que faire le bilan de ces politiques et des cadeaux à leurs potes de Neuilly, les politiciens libéraux continuent de parler de purges dans nos conquêtes sociales avec une nouvelle réforme des retraites qui ne règlera rien mais qui permettra aux spéculateurs de faire du beurre sur les économies de ceux qui pourront en faire (les cadres) en remplaçant le système actuel par le système américain par capitalisation.

Alors, oui, si on veut sauver nos retraites et la Sécu, cela passe par une politique de chasse à la fraude fiscale contre ceux qui, dans les beaux quartiers, abandonnent leur devoir civique de solidarité avec notre pays et sa population pour mettre à l'abri des millions d'euros qui vont dormir à l'étranger !

Solidaire

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