Hors de question de subir encore 4 ans !
On ne change pas une politique qui perd ?
Les Françaises et les Français expriment massivement leur déception et leur colère. Mais Nicolas Sarkozy n’a pas de politique de rechange. Il justifie le paquet fiscal, 15 milliards de cadeaux aux plus riches, prévoit de nouvelles éxonérations pour les patrons. Pour tous les autres, il faut travailler plus. Dans la semaine avec les heures supplémentaires, tout au long de la vie avec la fin de la retraite à 60 ans et pourquoi pas le travail après 65 ans. Pour se payer l’augmentation des prix.
Et pour les chômeurs le bâton : aucune indemnité si on refuse deux fois une offre à 70% de son salaire précédent et à deux heures de son domicile !
Il annoncé la fin de la prime pour l’emploi pour que les salariés modestes qui la perçoivent payent pour les exclus.Il a confirmé les franchises médicales, les suppressions de postes dans l’éducation nationale, le plan Hôpital... les 55 « réformes » où tout le monde a à perdre sauf le MEDEF.
Un Président inquiétant
Au cours de l’entretien, Nicolas Sarkozy a multiplié les bourdes. Confondant le fioul et le gaz par exemple.
Mais aussi, plus gravement, il a rejeté la « naturalisation » des salariés immigrés sans papiers qui ne demandent qu’une carte de séjour. S’attaquant à la laïcité, il a opposé les « professeurs qui sont là pour enseigner les matières » et les religieux qui « donnent du sens à la vie ».
On peut changer de politique. On va s’y mettre
Nicolas Sarkozy nous mène en bateau. Il déclare : « je crois au capitalisme, aux marchés, à la mondialisation » et quelques secondes après : « le capitalisme marche sur la tête ».
Pour rompre avec sa politique brutale et injuste, il ferait bien de regarder du côté des propositions du PCF. Par exemple :
Oui il y a une autre solution pour garantir le système des retraites et pour augmenter les pensions que « 1- baisser les pensions 2- augmenter les côtisations 3- alonger la durée de cotisation ». Il faut arrêter les exonérations des cotisations patronales qui creusent le déficit et taxer les revenus financiers qui ne contribuent pas à la protection sonciale.
Oui il y a une autre solution pour vivre mieux que de faire des heures supplémentaires et travailler jusqu’à 65 ans. Il faut augmenter les salaires. Les gains de productivité et les profits le permettent.
Non ce n’est pas en supprimant des professeurs que nous aurons une meilleure éducation. Des moyens pour l’école, c’est un investissement pour l’avenir. C’est cela que l’opinion des citoyens et les luttes expriment. Alors, on ne va pas attendre quatre ans pour stopper les mauvais coups et construire d’autres choix. C’est le sens de la lettre que nous vous invitons à signer.
Pour recevoir cette lettre, adressez-vous aux militants communistes ou à la fédération du PCF de l'Eure, rue Saint Thomas à Evreux.