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Andrée OGER, conseillère départementale communiste de l'Eure Andrée OGER est maire honoraire de Croth, conseillère départementale de Saint André de l'Eure et chevalier de la Légion d'Honneur.

Thomas Jefferson disait...

Solidaire

Thomas Jefferson a été le troisième président des Etats-Unis d'Amérique (1801 à 1809) et l'un des pères de la constitution américaine.

Pourquoi un blog communiste parle t-il d'un des pères fondateurs des Etats-Unis ?

Il faut reconnaître chez certains hommes politiques d'autrefois une clairvoyance et un goût pour le "bien public" que l'on trouve difficilement aujourd'hui.

Pour en revenir à Thomas Jefferson, voilà ce qu'il disait en 1802 :
"Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis".

En quelques lignes, en 1802, un président étatsunien a résumé l'histoire économique du Monde près de deux cents ans plus tard ! La dérive financière, la montée en puissance des banques et du crédit, la soumission de la monnaie aux banques privées (via la possibilité d'émettre du crédit donc d'acquérir un bien avec de l'argent fictif) et "l'indépendance" de la Banque Centrale Européenne,... toutes ses craintes sont devenues réalité et ont produit ce qu'il annonçait !

 

Aujourd'hui, aux Etats-Unis comme partout ailleurs, la Finance et les banques ont plongé le monde dans la récession, pompent des centaines de millions d'euros de ressources dans chaque pays et ont provoqué l'expulsion de millions de familles de leur maison.

La crise n'est pas passagère. Elle est due à la nature du système économique lui-même. Par son analyse, Thomas Jefferson avait compris qu'il ne fallait pas lâcher la bride au Capital.

Thomas Jefferson : reviens ! Les Etats-Unis ont besoin de toi !

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