Macron, le président des riches, plus que jamais !

Circulez y-a rien à voir !

Critiqué il  y a peu dans le domaine scolaire pour sa politique de suppression de classes en milieu rural, Emmanuel Macron est apparu hier dans une école de l'Orne. Ce sera sa seule "concession" à ses dogmes politiques. Une concession purement médiatique.

Pour le reste, Emmanuel Macron a suivi le modèle de Margaret Thatcher : une main de fer dans un gant de velours.

Car, sous ses faux airs souriants, le président des riches a clairement montré qu'il n'entendait pas écouté les exigences populaires, sur l'éducation, sur la SNCF, sur la CSG ou même, sur les limitations de vitesse !

Ce que certains journalistes soumis appellent de la "pédagogie" est bel et bien du mépris, un mépris de classe, de ceux qui se sentent supérieurs, qui ont l'oseille et défendent ceux de leur caste, face aux méprisables "petites gens*, les "sans dents" comme aurait dit son mentor François Hollande, les "gens de rien" comme il les appelle lui-même.

Jupiter n'est pas descendu parmi le peuple pour l'écouter, mais bien pour rappeler que c'est lui le chef, que c'est lui qui commande et que le peuple n'a rien à dire ! Une conception monarchique du pouvoir, très loin des discours sur notre glorieuse démocratie.

Preuve est faite que cette démocratie qu'on nous vend n'est rien d'autre qu'une mascarade, un habillage pour endormir le peuple, le déposséder du contrôle de son propre destin, des biens nationaux, comme la SNCF ou la Française des Jeux.

Remettre en cause la politique de Macron ne suffit pas ! Comme ne suffit pas la remise en cause des institutions de la cinquième République.

C'est bien à la soumission des grandes forces politiques aux marchés financiers, au "capital", à laquelle il faut s'attaquer, aux racines du mal en quelque sorte.