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Andrée OGER, conseillère départementale communiste de l'Eure Andrée OGER est maire honoraire de Croth, conseillère départementale de Saint André de l'Eure et chevalier de la Légion d'Honneur.

Vandalisme de locaux : les communistes sont les premiers visés !

Solidaire

Les médias nous ont fait beaucoup de bruits autour des "agressions" contre les locaux et permanence de La République En Marge, le parti d'Emmanuel Macron. Parmi ces actions, les tags anti-CETA ou le lisier déposé aux portes des élus LREM qui ont trahi leur paroles sont aussi comptabilisés : des actions pourtant fréquente ces dernières décennies de la part des agriculteurs, sans que cela n'agite le microcosme politique et médiatique jusque là !

Au delà des faits actuels, les communistes sont victimes d'actions violentes de la part de groupuscules d'extrême-droite depuis… toujours !

Ci-dessous, vous trouverez un article sur les dégradations des locaux du Parti communiste sur Lyon, (13 vitres détruites !) qui font suite à d'autres dégradations récentes et à des agressions de militants sans que cela n'intéresse nos grands médias nationaux.

Décrédibiliser l'action des opposants aux politiques patronales du gouvernement est la première technique pour sauver sa popularité de la part d'un pouvoir qui refuse de reconnaître l'orientation libérale de ses choix. On l'a vu avec les Gilets jaunes. On le voit dès qu'il y a une mobilisation lycéenne ou étudiante (réforme du Bac, droits d'inscription).

Et, pour les partis d'opposition au système qui sont victimes de violence, c'est le silence !

Solidaire

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Les jeunes identifiés et interpellés par les enquêteurs du commissariat du 1er arrondissement sont connus pour leur appartenance à la tendance traditionaliste de l’extrême-droite lyonnaise
 
 
Le local du PCF vandalisé à Lyon: trois suspects arrêtés
 
Trois jeunes âgés de 20, 21 et 22 ans ont été déférés ce mercredi au parquet pour des dégradations volontaires commises dans la nuit du 27 au 28 août sur le local du Parti communiste , rue Imbert-Colomès à Lyon (1er). Vers 2h40, trois individus au visage dissimulé avaient fracassé treize vitres, avant de prendre la fuite. L’alerte avait été donnée par des riverains, avisés par le bruit du verre brisé. Mais les auteurs avaient eu le temps de disparaître.

Repérés grâce à la vidéosurveillance

L’enquête, confiée à la BSU (brigade de Sûreté urbaine) du commissariat du 1er arrondissement, a permis d’identifier rapidement des suspects, qui ont été interpellés lundi et ont reconnu partiellement les faits. Les enquêteurs sont remontés jusqu’à eux grâce à un bloc de béton, utilisé pour fracasser la vitrine, et abandonné sur place.

Ils ont réussi à localiser l’origine de ce bloc, provenant d’un chantier et, avec l’aide de la vidéosurveillance, ont pu repérer une voiture qui s’était arrêtée à la hauteur de ce chantier peu avant les faits.

Royalistes ?

L’immatriculation leur a permis d’identifier un premier auteur, puis ses deux complices. Ces trois jeunes, issus de bonnes familles d’Écully, Sainte-Foy-lès-Lyon et Albigny-sur-Saône, sont connus pour leur appartenance à l’aile traditionaliste et royaliste de l’extrême droite lyonnaise, confirmée par l’analyse de leurs téléphones.

Selon les premiers éléments, ils pourraient avoir agi en représailles aux dégradations visant les locaux des identitaires lyonnais. Au terme de leur garde à vue, ils ont été déférés ce mercredi au parquet en vue d’une comparution immédiate.

Le Progrès
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