Lutte contre le réchauffement climatique : la concentration en CO2 atteind un nouveau record

Les derniers chiffres publiés par l'ONU sont sans appel : tous les engagements des gouvernements et les accords internationaux n'ont pas réussi à freiner la hausse des émissions de gaz à effet de serre, CO2 en tête, encore moins à les diminuer !

Certains y verront le manque de volonté de certains pays, comme les Etats-Unis qui se sont retirés des accords sur le réchauffement climatique, ou la Chine, accusée d'être l'un des plus gros pollueur au monde (assez logique, c'est aussi le premier pays en terme de population mondiale : 1 humain sur 6 est Chinois !).

D'autres y verront la nécessité de réduire notre consommation de viande, d'interdire les voitures dans Paris, de taxer les carburants, voire de diminuer la population mondiale (comment ? On a peur de leur réponse !).

Au final, derrière les conséquences climatiques ou environnementales des activités humaines, c'est tous les fondements de nos sociétés qui sont à revoir : quel mode de production pour quel mode de consommation ? Quelle politique démographique et de gestion des flux migratoires mettre en place ? Quelle répartition des richesses dans nos sociétés ?...

A toutes ces questions, il est évident qu'une économie capitaliste mondialisée est incapable d'apporter des réponses capables de satisfaire un objectif d'intérêt collectif, celui de la survie de l'espèce humaine et de son écosystème : le capitalisme fonctionne sous la règle simple et unique de la plus-value qui doit accroître le capital des entreprises et des actionnaires. Toute autre considération ne rentre pas dans ses gènes !

Pour penser une société qui réfléchisse à long terme et selon la nécessité de garantir un avenir à chacun dans une société durable, il est nécessaire de changer de modèle. Seule une société planifiée et pensant les intérêts collectifs avant les intérêts d'une minorité est envisageable !

Et l'avenir de l'humanité ne pourra passer que par une société qui réfléchisse la production et la consommation sous un angle économe et écologique (durabilité des produits, recyclage, circuits courts, économie de ressources et d'énergie), qui proposera un développement équilibré des territoires, à l'échelle locale comme mondiale (seule solution pour maintenir des territoires vivants et proposer une vie décente aux jeunes des pays pauvres tentés par les migrations), et qui pensera à satisfaire les besoins matériels de tous. Une telle société sera donc débarassée des égoïsmes et de la cupidité de certains.

C'est tout le sens que l'on doit redonner au combat communiste aujourd'hui, car seule une vision socialiste de la société est aujourd'hui en capacité de répondre à ces enjeux majeurs pour la survie de l'humanité.

Solidaire

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"Aucun signe de ralentissement" n'est visible, s'est alarmée l'organisation. En même temps, pour réduire la concentration en gaz à effet de serre dans l'atmosphère il faudrait changer de système de production, or les capitalistes s'en tapent du climat, ils sont les principaux responsables de cette situation

Les principaux gaz à effet de serre à l'origine du réchauffement climatique ont franchi de nouveaux records de concentration en 2018 et "aucun signe de ralentissement" n'est visible, s'est alarmée lundi 25 novembre l'ONU. Ce cri d'alarme est lancé à quelques jours de la COP25, réunion annuelle de l'organisation sur la lutte contre le changement climatique, qui se tiendra du 2 au 13 décembre à Madrid.

"Il n'y a aucun signe de ralentissement, et encore moins de diminution, de la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère malgré tous les engagements pris au titre de l'Accord de Paris sur le climat", a pointé le secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), Petteri Taalas, à l'occasion de la publication du bulletin annuel sur les concentrations de gaz à effet de serre.

France info