Brésil : une prochaine destitution contre le président d'extrême-droite ?
Un président qui en appelle à ses partisans pour "fermer" le congrès, cela soulève en général d'importantes colères médiatiques en France et des propos vifs de notre gouvernement… sauf si c'est un gouvernement fidèle aux commandements des marchés financiers qui mène ces actions !
Le Brésil est à nouveau dans la tourmente.
Après les millions d'hectares de forêt amazonienne brûlés l'été dernier après des propos favorables aux mines et aux propriétaires terriens de la part du président brésilien Jair Bolsonaro, voilà que ce dernier souhaite voir le "peuple brésilien" renverser le Parlement !
Quand le Venezuela est en crise politique autour d'un conflit entre un président et un parlement constitutionnellement dissous, les Européens et les Etats-Unis prennent fait et cause pour le parlement.
Quand le Brésil connaît un conflit entre son président et son parlement, légitime, lui, c'est un silence complice de la part des Européens et des Etats-Unis !
On attend avec impatience le retour du Parti des Travailleurs au Brésil pour remettre le droit au pouvoir et pour le bien de la forêt amazonienne et de la planète entière !
Solidaire
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"L'atmosphère politique au Brésil est tellement tendu qu'il faut faire pression pour la destitution de Bolsonaro. Nous avons des bases légales pour cela", a averti le membre du Congrès Alexandre Frota.
Pour préparer la mise en accusation, le membre du Congrès a réuni une équipe de quatre avocats. La première étape sera de présenter le procès à la Chambre des députés, le 16 mars.
"Le député fédéral Alexandre Frota (PSDB-SP) demandera la mise en accusation de Jair Bolsonaro pour un délit de responsabilité, selon des informations parues dans la chronique de Guilherme Amado, du magazine Época. Il aurait fait la demande aux avocats après une plainte."
"L'attitude de Bolsonaro est inconstitutionnelle et viole le libre exercice du pouvoir législatif et judiciaire. C'est pourquoi, dans le procès, nous le dénonçons pour les crimes dont le président de la République est responsable." Affirma Frota.
Ce samedi, Bolsonaro a de nouveau appelé ses partisans à descendre dans la rue ce 15 mars, cette fois pour le soutenir. Selon Bolsonaro, ses appels constants au peuple à descendre dans la rue "ne sont pas un mouvement contre le Congrès ou le pouvoir judiciaire, mais en faveur du Brésil", a-t-il déclaré quelques minutes avant de partir pour la Floride, où il a tenu une réunion avec le président des Etats-Unis Donald pour créer un front contre le Venezuela.
Telesur