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Andrée OGER, conseillère départementale communiste de l'Eure Andrée OGER est maire honoraire de Croth, conseillère départementale de Saint André de l'Eure et chevalier de la Légion d'Honneur.

Toujours rien pour les salariés !

Solidaire
Cet après-midi, l'omniprésident monarque va adresser son message urbi et orbi aux représentants du peuple réunis à Versailles, lieu ô combien symbôlique.

Le discours de Nicolas II Tsarkozy s'annonce sans surprise puisque sa garde rapprochée a déjà confirmé la poursuite des réformes libérales conduites depuis l'arrivée au pouvoir de leur leader. L'absence de débat à la suite du discours présidentiel achève de tuer l'intérêt de cette initiative.

Pendant ce temps là, la France d'en-bas continue de prendre des coups.

L'économie est en pleine déroute et entraîne avec elle l'emploi et les déficits publics et sociaux. L'INSEE annonce déjà un taux de chômage "officiel" au dessus des 10 % en 2010 !

Le gouvernement, pour la troisième année consécutive, annonce qu'il ne donnera aucun "coup de pouce" au SMIC. Avec 1,25 % de hausse au 1er juillet, le pouvoir se limite au minimum légal. Aurait-il pu donner moins qu'il l'aurait fait !

En clair, la droite et son leader vont continuer la politique menée depuis l'élection présidentielle de mai 2007. Dérégulation sociale, privatisations, cadeaux aux classes les plus aisées et aides aux grandes entreprises vont donc continuer. L'impact en faveur de l'emploi et des salaires sera donc nul, comme il l'a été depuis deux ans et comme l'annonce déjà l'INSEE.

La droite pense en avoir fini avec la colère populaire : son score aux européennes, quoique faible, lui sert d'argument.

Comme nous le pensions, cette crise retombe sur le bas de l'échelle, c'est-à-dire sur les salariés. Ceux qui gèrent l'économie et qui profitent à plein des périodes de croissance ont généré cette crise mais refusent de la payer. Le pouvoir politique qui les sert fait très bien le travail.

N'attendons rien de la droite et du gouvernement !

Les richesses existent : des centaines de milliards d'euros ont bien été trouvés cet automne pour renflouer les caisses des banques et des spéculateurs.

Si nous voulons sortir de cette crise du capitalisme, cela ne se fera qu'en imposant nos revendications, ensembles.

Le travail mené par les communistes depuis le début de la crise et, avec le Front de Gauche, depuis le printemps va continuer. Chacun peut y contribuer, à son échelle, là où il est.
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